mardi 8 novembre 2011

Pages-claires

mercredi 7 septembre 2011

Man down de Rihana ;)



Paroles de la chanson
(sak pasé)
I didn't mean to end his life
I know it wasn't right
I can't even sleep at night
Can't get it off my mind
I need to get out of sight
Before I end up behind bars

What started out as a simple altercation
Turned into a real sticky situation
Me just thinking on the time that I'm facing
Makes me wanna cry

Cause I didn't mean to hurt him
Coulda been somebody's son
And I took his heart when
I pulled out that gun

Rum pum pum pum rum pum pum pum rum pum pum pum Man down
Rum pum pum pum rum pum pum pum rum pum pum pum Man down

Oh Mama Mama Mama
I just shoot a man down in Central station
In front of a big old crowd
Oh why oh why
Oh Mama Mama Mama
I just shoot a man down in Central station

It's a 22
I call her Peggy Sue
When she fits right down in my shoes
What do you expect me to do
If you're playing me for a fool
I will lose my cool
And reach for my fire arm

I didn't mean to lay him down
But it’s too late to turn back now
Don't know what I was thinking
Now he’s no longer living
So I’m about to leave town

Cause I didn't mean to hurt him
Coulda been somebody's son
And I took his heart when
I pulled out that gun

Rum pum pum pum rum pum pum pum rum pum pum pum Man down
Rum pum pum pum rum pum pum pum rum pum pum pum Man down

Oh Mama Mama Mama
I just shoot a man down in Central station
In front of a big old crowd
Oh why oh why
Oh Mama Mama Mama I just shoot a man down

And I never thought I’d do it
Never thought I’d do it
Never thought I’d do it
Oh gosh
What ever happened to me
Ever happened to me
Ever happened to me
Why did I pull the trigger
Pull the trigger pull the trigger BOOM
And end nigga, end nigga life so soon
When me pull the trigger pull the trigger pull it pon you
Somebody tell me what I'm gonna what I'm gonna do

Ay Rum pum pum pum rum pum pum pum rum pum pum pum Man down
Rum pum pum pum rum pum pum pum rum pum pum pum Man down When me went downtown

Cause now I’m a criminal criminal criminal
Oh Lord of Mercy now I am a criminal
Man down tell the judge please gimme minimal
Run out of town none of them can see me now, see me now

Oh Mama Mama Mama
I just shoot a man down In central station
In front of a big old crowd
Oh why oh why
Oh Mama Mama Mama
I just shot a man in Central station.

jeudi 12 mai 2011

la manif


Mais quelles sont leurs revendication?
En déclarant que les femmes devaient éviter de "s'habiller comme des salopes" pour ne pas se faire agresser sexuellement, Michael Sanguinetti, agent de police à Toronto, ne s'attendait certainement pas à la réaction en chaîne que sa remarque sexiste allait provoquer. L'agent de police canadien a tenu ces propos alors qu'il s'adressait à des étudiants lors d'un forum sur la sécurité organisé à l'université de York. Le policier s'est excusé et a été sanctionné. Cependant, plusieurs femmes qui considèrent que cette remarque est révélatrice du traitement inapproprié des victimes de violences sexuelles par les personnes chargées de faire appliquer la loi ont décidé de faire entendre leur voix. Quand Heather Jarvis et Sonya JF Barnet ont organisé une marche devant le département de police de Toronto en avril, elles ne se doutaient certaineme
nt pas que ce serait la première d'une longue série. Une fois de plus, ce sont Internet et les réseaux sociaux qui ont permis de rassembler autant de monde. Facebook et Twitter ont relayé l'appel à travers tout le Canada, mais aussi dans une dizaine d'États américains, au Royaume-Uni et en Australie. Plus d'une douzaine de marches ont déjà eu lieu. D'autres sont prévues tout au long de l'été. (Tous les rassemblements sont répertoriés ici et annoncés sur Twitter). Certaines personnes viennent en jean et en baskets, d'autres choisissent des tenues beaucoup plus sexy pour montrer que, aussi légèrement vêtue et provocante soit-elle, une femme a les mêmes droits que tous les autres citoyens.

vendredi 25 mars 2011

Design

Avoir l'oeil à fleur ,
Avoir fleur à l'oeil;

L'oeil-fleur de VERSACE

John-boly seya

mardi 8 mars 2011

Fête de la Femme


O toi ma mère, je pense à toi.

O Daman, O ma mère, toi qui me portas sur le dos,

Toi qui m’allaitas, toi qui gouvernas mes premiers pas,

Toi qui, la première, m’ouvris les yeux aux prodiges de la terre,

Je pense à toi...

Femme des champs, des rivières, femme du grand fleuve,

O toi, ma mère, je pense à toi...

O toi Daman, O ma mère, toi qui essuyais mes larmes,

Toi qui me réjouissais le cœur, toi qui, patiemment, supportais mes caprices,

Comme j’aimerais encore être près de toi, être enfant près de toi !

Femme simple, femme de la nation, ma pensée toujours se tourne vers toi...

O Daman, Daman de la grande famille des forgerons, ma pensée toujours se tourne vers toi,

La tienne à chaque pas m’accompagne,

O Daman, ma mère,

Comme j’aimerais encore être dans ta chaleur,

Etre enfant près de toi. ...

Femme noire, femme africaine,

O toi ma mère, merci pour tout ce que tu fis pour moi, ton fils,

Si loin, si loin, si près de toi !

Je t’aime, je t’aimais, je t’aimerais toujours !

Extrait de "L’enfant noir" de Laye Camara.

Farid Righi

lundi 7 mars 2011

Asa Jailer

Coup De Coeur


Musique congolaise (RDC) de 1960 à l’an 2010



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Les deux écoles initiées par Franco et Kallé-Rochereau à ce jour sur la sellette

Les pionniers et précurseurs de la discipline d’Orphée ? Nous les dénombrions sans peine, par rapport à notre temps. Demain ou au surlendemain, la génération se clamant d’aujourd’hui aura connu irrévocablement à son tour les siens. A condition que l’histoire, celle de notre musique, ne soit guère tronquée. Si hier en Europe ancienne, les différentes branches musicales apparaissaient sous tendances pléthoriques, c’est parce que, celles-ci se traduisaient en musique grégorienne, baroque, le plain-chant et autres sonates, constate…Chez nous après, la pratique routinière de la musique folklorique et vocale dans les années 40 lesquelles servaient à l’animation de nos fêtes jadis, Kinshasa avait fini par découvrir une autre face évolutive de musique par Antoine Wendo. Tandis qu’aux fins fonds du pays à Elisabethville (L’shi) située à 2000 «lieues » de la capitale carillonnait aussi un son revendicatif de cloche de soi-disant que le vrai autre patriarche de la musique congolaise n’entendait par Jean-Bosco Mwenda, le guitariste chanteur qui séduit dans les bons vieux temps des colonies les Américains chez eux.

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Certes, avant l’indépendance, il eut dans notre paysage musical des figures de proue légendaires et géniales comme Antoine Wendo, Bukassa, Lucie Eyenga, Camille Feruzi, D’Oliveira, Georges Edouard, Jean-Bosco Mwenda, Adou Elenga, Henri Bowane, Paul Mwanga, etc. Dans cet éventail d’artistes, ce fut Adou Elenga né en 1921qui retint plus l’attention du colonisateur et des indigènes par sa chanson « prophétique » « Ata N dele » (Tôt ou tard), une œuvre préludant les éventuels vents des indépendances africaines. Quelques années plus tard, en 1960 à la table ronde de Bruxelles, Grand Kallé notre plus grand chantre nationaliste interprétera « Indépendance cha-cha » de Roger Izeidi avec son African Jazz. Resté mémorable à tout jamais dans notre histoire, cet hymne d’indépendance fut suivi grâce à son esprit fécond par d’autres chansons à caractère patriotique invitant les Congolais de s’aimer et de sauvegarder l’unité nationale. Ce fut au cours de cette période là que Kallé, toujours animé de folle passion d’innovateur, introduira la batterie dans notre musique avec le concours du drummer belge Charly. Toujours dans l’African Jazz, le piano, le xylophone fera aussi leur irruption avec le camerounais Manu Dibango.

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Coup de théâtre

En 1963, l’African Jazz explose… Après s’être révélé comme le meilleur par sa danse Cara-C ara et par sa rumba « érotique » Odemba, Franco sortit de sa coquille et prit une option téméraire en célébrant fastidieusement dès 1965 les années révolutionnaires de Maréchal-Timonier par des titres ronflants et flatteurs tels que « Cinq ans ekoki », « République du Zaïre », « Tolanda nzela moko », « Belela authenticité na congrès ya MPR ». Ces œuvres partisanes feront du chef de file de l’OK Jazz un musicien engagé au régime, mobilisateur des masses et très apprécié de tous les militants. A ce folklore s’ajoutera l’animation culturelle visant à sensibiliser les acteurs politiques à travers la chanson révolutionnaire dont les émanations prôneront le slogan historique « heureux le peuple qui chante et qui danse ». En offrant au peuple cette musique d’animation emprunt des poésies patriotiques, d’exaltation de la patrie et de son gardien le Maréchal Mobutu, Franco entendait confirmer également la politique du recours à l’authenticité déjà implantée au pays. Ce fut alors le temps du renouveau culturel zaïrois idéalisé par la chanson. Aujourd’hui cette ère est tristement révolue. Une autre génération beaucoup plus ambitieuse, entreprenante, désengagée s’impose dans le cadre d’une nouvelle dynamique démocratique.

title=Toutefois, s’il faudrait évaluer les cinquante dernières années qui s’évanouiront bientôt ce 30 juin 2010, personnes ne vous contredira en affirmant qu’elles venaient d’être dominés sans conteste au trois quart par Franco et Rochereau proclamé à juste titre comme musicien du cinquantenaire. Signalons que Grand Kallé, formateur de Rochereau et principal initiateur de l’école appelée « Fiesta » depuis 1951 avait pris une retraite précipitée depuis 1969. Jusqu’à preuve du contraire, à présent, ces têtes d’affiche demeurent les seuls représentants de nos prétendues deux écoles de musique depuis des décennies. Ayant, eux aussi, vécu l’époque de la musique vocale laquelle donna accès à la musique instrumentale introduite au pays par les marins à Matadi et surtout par les Coast-men Ghanéen, Béninois, Sierra-Léonnais œuvrant en qualité de bureaucrates à Léopold-ville, lesdits précurseurs d’écoles eurent la chance de se ressourcer auprès de ces vétérans étrangers. Sur le plan rythmique, ces veinards musiciens de transitions ne forcèrent pas tellement leurs talents. Servis sur un plateau d’or, ils établirent simplement ainsi une heureuse jonction entre les générations coloniales à celles d’après l’indépendance en 1960.

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Au-delà de certaines considérations philosophiques et sociologiques, durant ces cinquante ans, le Congo, le Zaïre puis la RDC connurent plusieurs mutations dans le domaine musical. Que ce furent Beguen-Band, Micra Jazz, Vedette Jazz, Dynamique Jazz, Kongo Jazz, Co Bantous, Vox Africa, Vox Négro, Ok Jazz, Négro Succès et même l’African Jazz réputé par son purisme musical, ces ensembles musicaux se complurent à jouer une seule « chose » comme ont en jargon du métier. Leur rythme fut identique mais le style différait. Bref, chacun de ces orchestres pouvait opter l’école de son choix. Soit la tendance Ok jazz, bien que jouissant d’une écrasante audience auprès des jeunes musiciens, il s’avère que le père de la musique congolaise Grand Kallé, trop « acculturé », s’inspirant beaucoup plus du schéma musical cubain et européen selon la mouture du chanteur français Tino Rossi en mettant en relief la beauté de la femme. Bon vivant et romantique, la beauté de la femme, en fait attirait Kallé comme aimant. Malgré ses humeurs désarmantes, cela ne l’empêchait jamais de la jouer dans sa musique fignolée et prisée d’ailleurs par notre jeunesse.

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Quant à Franco, véritable homme de terrain, de 1956 à 1989, ce dernier préférait teindre sa musique du folklore tiré de l’âme bantoue. Mais pour ces deux tendances dominantes entre Kallé et Franco, la disparité fut manifeste.

Kallé très bon musicien mais compositeur moyen « plagiait » légèrement, mais possédait le bon sens d’innover intelligemment son rythme. Il est vrai que Franco influencé autant par l’instinct personnel que par une quelconque mouvance extérieure créa un style de du terroir, à lui, nommé Odemba, plus inspiré l’âme du jazz. Ainsi pour le chanteur Kallé et Franco instrumentistes peignant la société, la comparaison ne peut-être établie équitablement d’autant que l’artiste à la voix suave (Kallé) entretenait plus son vocal et le guitariste (Franco) semblait favoriser d’avantage son rythme. Curieusement, aujourd’hui, les jeunes de cette nouvelle génération jettent leur dévolu sur le style de l’African jazz dit familièrement « style fiesta » de Grand Kallé avec comme animateur principal Rochereau. Presque en voie de disparition, celui de Franco qui paraît trop saccadé dans sa mixture et trop dansant avait été plus à la mode vers les années 62 et 69 avec les orchestres Négro Succès, Dynamique Jazz, Conga Jazz, Kin Bantous et Los Angelos du fameux guitariste Ngambo Diamant et du bassiste réputé Lasso.

La passion pour la politique

Au cours de ce cinquantenaire, la recherche de l’excellence fut à l’honneur. Le guide Mobutu joue un rôle primordial de mécène pour la vulgarisation de notre musique. Constatant l’imparfaite connaissance des zaïrois en musique, il s’investit personnellement en rassemblant tous les vieux musiciens oubliés en les ressuscitant grâce à l’enregistrement d’une anthologie musicale reprenant toutes les meilleures chansons d’autrefois. Mobutu trouvait anormal que son peuple oubliât même l’histoire de la vie artistique de ses enfants pendant qu’ils connaissent par cœur la vie de Mozart et autres Wagner jusqu’à ne pas ignorer la chronique de leurs vies amoureuses à commencer par les noms de leurs maîtresses comme si les musiciens zaïrois n’avaient ni talents, ni vies amoureuses dignes d’être connues par la postérité.

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En vue de remédier à cette carence, il se mit à encourager nos artistes sans exceptions en les assistant dans leurs entreprises. Dans cet élan de promouvoir notre musique, le gouvernement organisait des festivals internationaux de musique et fit venir au pays des musiciens étrangers tels que James Brown, Pacheco, Celia Cruz, Johnny Hallyday, Ray Baretto (percussionniste), les Spiners, les Jackson Five, Charles Aznavour sans oublier Claude François qui, à travers de ses danseuses « les Claudettes », inspira Rochereau pour ses rocherettes. Notons que par leur présence au Zaïre, James Brown influença largement avec sa musique soul Franco et l’orchestre Négro Succès. Peu à peu, notre musique s’ouvrit au monde extérieur. Rochereau qui avait pris valablement la relève de l’African jazz en 1963 se produira en 1970 à l’Olympia de Paris et fut consacré vedette internationale de la chanson à l’instar de l’ivoirien François Louga et du Camerounais Dibango.

Ce fut une fierté nationale car la chanteuse Abeti Massikini s’y produira également à deux reprises avant de filtrer avec le Carnagie Hall aux Etats-Unis et le Zénith à Paris en compagnie d’Emeneya et de Pépé Kallé.

En effet, depuis 1960, la musique congolaise s’est vue dépossédé de ses meilleurs musiciens dont la plupart mourrait dans un dénuement total. Parmi les illustres disparus, l’on compte : Dr Nico, Mujos, Vicky, Bokelo, Lucie Eyenga, Mpongo Love, Abeti, Bavon, Wendo, Madiata, Madilu, Franco, Kallé, Empopo, Jo Mpoyi, etc. Ces départs bien qu’affectant le cours de notre hisoire n’apportèrent pas un coup dur à notre musiquemarquée de temps en temps par une relève sûre des talents comme Jossart, Wemba, Koffi, Emeneya, Wazekwa, Karmapa.title=

Les Ray Lema, Lokwa Kanza, Jean Goubald, j’Affroz Ngoyles initiateurs de notre musique comparée de recherche nous apportent également beaucoup d’espoir pour le futur. A eux se joignent irrésistiblement le nouveau courant musical de Wenge dont l’actuel apport vient de révolutionner socialement et artistiquement notre monde musical. Car, si hier nos musiciens mourraient dans la pauvreté, aujourd’hui les données ont changé. Le seul hic déplorable pour cette génération est qu’elle imbue d’indécence et de manque de rectitude morale. En plus, elle se croit déjà arriver malgré une certaine inexpérience. Souvent, elle s’attribue de tous les mérites et bafoue aux pieds ceux qui leur avaient pourtant balisé le chemin… S e rendent-ils compte du mal qu’ils font et de l’opprobre qu’ils crachent sur les mémoires des anciens ? Il est temps qu’ils se ressaisissent. Ceux là méritent notre considération d’autant qu’ils eurent à traverser des déserts en pratiquant l’art pour l’art, afin que naissent aujourd’hui de nouvelles races musicales prêtes à conquérir le monde.



Lundi le 07/03/2011

Source: lareference.cd


Pas de concert à Bruxelles pour Werrason !


Accusé de jouer au chantre du kabilisme

Le film de la soirée de l’annulation du concert conté par notre correspondant à Bruxelles.
L’artiste congolais Werrason et son groupe devaient se produire le samedi 5 mars 2011 dans la salle Concert Noble de Bruxelles, au 84, rue d’Arlon.


Accusé d’avoir soutenu monsieur Kabila en 2006, les patriotes de Belgique ne lui ont jamais pardonné cela. Quand on pense que le bruxellois Armand Tungulu a été tué entre les mains de la garde présidentielle et que l’AMP a modifié unilatéralement la constitution pour faciliter la réélection de monsieur Kabila tout en lui donnant plus de pouvoirs, les Congolais de Belgique pouvaient difficilement supporter à Bruxelles, un baroud d’honneur d’un chantre du kabilisme. D’où, mobilisation.
Que s’est-il passé au cours de cette soirée ?
Nous arrivons sur les lieux du concert vers 19h30.
Premier constat : la rue d’Arlon est bouclée par la police du côté de la rue Belliard ainsi que du côté de la rue Jacques de Lallaing. Nous demandons l’autorisation de passer : niet. Il faut être en possession d’un billet.
Trente minutes après, les organisateurs sortent de la salle et se dirigent vers la place Luxembourg où la police leur demande d’aller vendre les billets d’entrée.


Ils promettent des billets gratuits aux journalistes venus couvrir la manifestation.
Au fur et à mesure que les manifestants arrivent, ils se positionnent aux deux intersections de la rue Arlon, alors que les policiers eux sont plus à l’intérieur, en face de la salle « Concert Noble ». Barrière, barbelés.
Conséquence de ce positionnement : les manifestants empêchent où découragent les éventuels spectateurs.
Sans compter que l’extraordinaire déploiement des forces de police ne crée pas une atmosphère invitant à l’amusement et à la fête.
Vers 22h00, il y a déjà près d’une centaine de manifestants.
Nous nous dirigeons vers l’autre bout de la rue d’Arlon : là aussi plusieurs manifestants sont là. De véritables check-points fonctionnent. Les manifestants s’assurent que les passants ne viennent pas pour le concert. Un des musiciens de Werra, son batteur arrive accompagné de quelques fans. Il est reconnu. On le prie gentiment de rebrousser chemin. Quelques éclats de voix, finalement, l’artiste obtempère, malgré lui.
Vers 22h15 se produit un mouvement des agents de l’ordre. Des policiers anti-émeute viennent se positionner face aux manifestants et les repoussent progressivement de l’autre côté de la rue D’Arlon, direction rue de la Loi.
la circulation des véhiculent sur la rue Jacques de Lalaing est rétabie.
Des policiers en civil vont se positionner au coin Trêves-Jacques de Lalaing alors qu’entre Arlon et Trèves, des policiers avec leurs chiens policiers veillent.

Photo: lareference.cd
Un policier nous demande d’aller rejoindre les manifestants là où ils sont coincés.
Notre réponse: « Il y a deux événements ici : le concert et les manifestants anti-concert, je dois couvrir les deux ».
Le policier nous laisse alors tranquille. Subitement, un cortège de trois voitures vient à toute allure de la rue de Trêves. Celle qui est en tête, gyrophare allumée, s’arrête au croisement Arlon et de Lalaing. Les deux voitures qui suivaient se dirigent vers la salle de spectacle.
Vraisemblablement, l’artiste Werra devait être dans une de ces deux voitures banalisées.
Tout aussi rapidement, la police ouvre la barrière, laisse passer les deux voitures et referme la barrière. Deux minutes après, la ceinture policière face aux manifestants est rompue.
Durant toute la soirée la police jouera aux équilibristes.
Le sens de son comportement ? Dans cette phrase qu’un inspecteur de police lancera à un manifestant :
« Nous sommes dans un pays de droit. L’artiste a le droit de s’exprimer, de jouer, vous avez aussi le droit de manifester. » Sous-entendu : « Nous protégeons les uns et les autres. »
C’est au moment où nous quittons le côté Jacques de Lalaing afin de nous diriger vers Belliard que d’où nous venions, un incident arrive.
Alors que les artistes de Werra tentent de passer, ils sont empêchés par les manifestants. La police somme les manifestants de libérer le passage. Sommation, refus d’obtempérer et c’est l’arrosage à l’autopompe. Ce qui provoque la colère des manifestants qui déversent leur bile sur les vitres des environs. Des poubelles sont même déversées sur la chaussée.
Marie-Claire, une manifestante est blessé, apparemment, une épaule déboîtée et une jambe cassée. Cause: la forte pression de l’eau de la police suivie d’une glissade. Elle sera évacuée par ambulance.
Notre confrère Cyprien Wetshi est bousculé dans la foulée, par un policier. Il tombe et sa caméra endommagée.
Cet incident radicalisera la position des manifestants. Les rares spectateurs qui se pointeront sont découragés. La police repoussera alors les pro-Werra ainsi que certains manifestants sur la rue des Trêves jusqu’au delà de Belliard.
Dans l’entretemps, décision sera prise d’annuler le concert.
A 2h30 du matin ce dimanche 6 mars 2011, quand nous quittons les lieux, les manifestants étaient toujours là, chantant et dansant. Oui, la chanson et le spectacle n’étaient pas dans la salle, mais dans la rue… Et assurés par des chanteurs improvisés !

Auteur: lareference.cd

ECRIT PAR LRP LE 7 MARS 2011 À 1:32

lundi 21 février 2011

Clip Mpunda (JB Mpiana)

Zaho - C'est Chelou

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C'est Chelou, cette façon qu'elle a de te regarder
C'est quoi cette manière de t'appeler Bébé
Tu diras à cette tasse** que j'vais la ta***
Cette façon qu'elle a de te regarder
C'est quoi cette manière de t'appeler Bébé
Tu diras à cette tassepé

J'n'apprécie pas le fait,
Qu'elle vienne chez moi quand je ne suis pas là
Qu'elle plonge dans mes draps, vêtue de mon propre pyjama
J'apprécie moins le fait
Que tu guettes mon retour avec ton air suspect
Et dès que je franchis le pas là c'est chérie dans mes bras

Tu mens, je le sais quand tu louches
Des fois quand tu prends ta douche
Qu'elle appelle et quand c'est moi qui répond,
Au nez elle me raccroche
Dis-moi, est-ce que je la connais ?
Pourquoi? Qu'a-t-elle pu donner de plus que moi
Qu'a-t-elle que je n'ai pas ?

C'est Chelou, cette façon qu'elle a de te regarder
C'est quoi cette manière de t'appeler Bébé
Tu diras à cette tassepé que j'vais la taper
Cette façon qu'elle a de te regarder
C'est quoi cette manière de t'appeler Bébé
Tu diras à cette tassepé que j'vais la taper

Quand je taff au studio, pendant que tu fais l'idiot
Avec des Lydia ou des Myriam tu discutait mignon
Prunelle de mes yeux tu vois

Une chose que je ne supporte pas
Qu'elle joue avec mes nerfs
Eh mon gars, elle ne t'aimera jamais plus que moi

Tu mens, je sais quand tu louches
Des fois devant toi elle bouge
Elle se déhanche et danse
Et toi tu ouvres grand ta bouche
Dis-moi, est-ce que je la connais ?
Pourquoi? Qu'a-t-elle pu donner de plus que moi
Qu'a-t-elle que je n'ai pas ?

Refrain x4
C'est Chelou, cette façon qu'elle a de te regarder
C'est quoi cette manière de t'appeler "bébé" ?
Tu diras à cette tassepé que j'vais la taper !

Madox c'est chelou
Majestic C'est Chelou
Tout, tout est chelou


Tu diras à cette tassepé que j'vais la taper !
Refrain x4
C'est Chelou, cette façon qu'elle a de te regarder
C'est quoi ces manières de t'appeler bébé
Tu diras à cette tassepé que j'vais la taper

Titre: c'est chelou
Proposant: John-boly seya
le 21/02/2011
Le vent du Ndombolo


La musique Africain en général et congolais en particulier, est musique riche et ouverte à tous; il suffit de se laisser dicté par sa loi pour voir combien elle est profonde et plaisante. Cette démonstration dénichée sur Youtube prouve à tel que point la musique Afrique est très contagion. ;)

mardi 8 février 2011

Paroles




Titre : Tsho

Artiste : Fally Ipupa

Transcription : John-boly Seya




Sangisa ba frère na yo

Bo salelanga jeûne

Ekomi’yo sala tour e rôle maya na douleur

Ba salelanga esakola ya maya

Motema na nga ekomi’yo vimba

Souci ya ba temps oyo mobimba y’otieeee….na motema na nga ya fragile.

Amour ezanga calendrier eyaka na tengo elingi

Ata bapesi mboma ya konie

Ata batie yo na SANA okoluka moto ya molongani

Lokola balingo’yango eza mingi epai na nga

Lolenge ba sende nayango ez’o tshuba nga boyebite

Tuna ata sango ndenge na changer

Ndenge absence nayo ekomisinga yololo yoyo…

Pour toujour yo mok’oyebi

Nini ozali kati’ ya motema na ngai

Nani azongisa yo-azongiselanga chérie na nga amemaka nga na mapata

Fololo na kabela lisusu nani Bigi……maee

Yomoni ndenge ba sekiseki nga

Yomoni ndenge ba tsholi tsholi nga

Yomoni ndenge ba sekiseki nga

Yomoni ndenge ba tsholi tsholi nga

Yo Bigi wana nazo mona yo

Mais pourtant soki na zui fusé na kokoma pene na yote

Regard ya Bigi ekomi ya ba félin

Miso na yo ekomi pio, ekomi’ yo benganangai

Lokola lilala oyo bafiba kala esila mayi

Ref:

Tsho-tsho tshooooo.

Nga na keyi na nga

Tsho-tsho tshooooo.

Nga na keyi na nga

Tsho-tsho tshooooo.

Nga na keyi na nga


Est-ce que posa nanga etikali

Ata litanga mokote yamoke eye epayi na yo

Poanga posa nayo etongi meke

Pena komi kobanga

Ke y’ozala lisusu ya ngai te

Ba moment inoubliable eleki trop yanga nayo

Ekopikola yo na motema nga ekoluka ko mema ndambo ya motama yango..

Oya lelo pasi eleki bisengo na sukali............

L'art Africain traditionnel


L'art africain traditionnel, qui fut aussi appelé « art nègrece», se subdivise en une multitude d'arts locaux. Les musées internationaux ayant longtemps négligé l'art africain[1], de ce fait la plupart des chefs d'œuvre sont entre les mains des collectionneurs privés et des marchands, et certains d'entre eux ont réalisé depuis les années 1980 de véritables fortunes. Après les diverses indépendances, beaucoup d'Européens étaient rentrés en Europe avec souvent d'importantes collections et peu à peu, leurs collections ont alimenté les marchés aux puces et les ventes aux enchères.


Photo: Wikipedia.fr


La diversité plastique de l'Art africain traditionnel montre une prodigieuse imagination et une intensité magique, révélant l'omniprésence du sacré — qui fascina quantité d'artistes et collectionneurs occidentaux au xxe siècle dont André Breton — et des rites complexes : cérémonies où se jouent la définition du pur et de l'impur, la perpétuation de la lignée, la légitimation des alliances, la force et la cohésion du clan.


Photo: Wikipedia.fr



La véritable passion de l'art africain se doit dans certains cas de respecter l'objet dans son intégralité, ce qui signifie donc par exemple d'accepter l'existence — sans se laisser impressionner — d'une couche de sang séché (croûte sacrificielle) recueilli au cours des sacrifices rituels. Aux dires des collectionneurs les plus passionnés, les traces laissées de leur utilisation confèrent à ces objets une puissance magique ou esthétique que les autres ne possèdent pas.


Parmi les objets usuels africains on peut aussi trouver des objets artisanaux tels que des poulies, des serrures de grenier, des échelles, des calebasses pyrogravées et des armes, des objets personnels (poupée de maternité, fétiche), mais aussi des objets comme des statues décoratives sculptées pour les villas des blancs dans les années 1950 et 1960, ou comme enseignes naïves des boutiques.





Ces objets sont des «faux» pour les puristes et les «ethnos» qui les méprisent, mais ces pièces, aujourd'hui patinées par le temps, se révèlent des choses, souvent très belles et très touchantes, d'un art réellement populaire, témoin d'un temps aujourd'hui révolu. Par exemple les statues dites «colons» représentent le «colon», l'homme blanc vu par l'homme noir, et sont souvent des statues pleines d'humour et de drôlerie (casque colonial, pistolet à la ceinture, mains dans les poches).

Cependant les faux d'aujourd'hui font des ravages, car dans de nombreux villages africains les artisans sont passés maîtres dans l'art de patiner le neuf, d'autant plus que selon les experts il devient impossible de retrouver aujourd'hui une œuvre majeure sur le continent. Tout est déjà en Europe, chez les collectionneurs (comme le bruxellois Willy Mestach), dans les familles d'anciens colons ou en Amérique dans les musées. Trouver un objet rituel étant devenu rarissime, il y a de nombreux vols concernant ces objets, liés à la découverte de cet art primitif. D'autre part, de nombreux «rabatteurs» écument les villages de brousse les plus éloignés pour inciter les villageois à leur vendre leurs objets usuels comme les statuettes, les masques ou les poupées. Lors de la mode des échelles de grenier Dogons, à la fin des années 1980, les antiquaires africains raflèrent toutes les échelles des villages et saturèrent le marché parisien, ils firent la même chose pour les serrures Bambaras. Dans les années 1990, des trafiquants volèrent des centaines de waka, des stèles funéraires de bois sculpté, placées sur les tombes des chefs de clans Konso.

Les gouvernements africains de leur côté laissent faire car ils ne manifestent pas beaucoup d'intérêt pour le marché de l'art africain et même le boudent, alors qu'une résolution prise par l'UNESCO interdit, depuis le début des années 1990, de faire sortir masques et statues du continent africain. Mais dans les faits, ni l'UNESCO, ni les gouvernements africains ne disposent des moyens d'endiguer l'hémorragie et de protéger ce patrimoine. De plus certaines critiques se sont élevées contre une telle mesure avec comme argumentaire de dire : « Rien n'interdit aux Européens, aux Américains ou aux Japonais de vendre leurs œuvres à l'étranger ou d'en acheter. Pourquoi ce droit serait-il interdit aux Africains ? ».

L'Afrique reste cependant un gisement artistique naturel d'importance majeure, car d'un bout à l'autre de ce vaste continent il existe des milliers de tombes millénaires contenant encore des dizaines de milliers d'objets à découvrir. Quelques musées africains, dont les États n'ont pas les moyens ni la volonté d'entreprendre des fouilles, tentent de s'organiser et de proposer aux marchands des fouilles mixtes ou conjointes avec comme but de conserver les pièces les plus exceptionnelles et au moins de pouvoir être intéressés aux ventes des objets collectés, afin d'avoir les moyens de mettre en œuvre une véritable politique d'acquisition.


Aujourd'hui l'art africain est une mine inépuisable d'inspiration pour les créateurs qui le réinterprètent mais « hors de son milieu, retiré de son contexte, non seulement géographique mais aussi social, l'objet perd son identité culturelle. (...) De la panoplie du "colonial" au mur du "collectionneur" associé aujourd'hui à l'art contemporain, on tend à oublier la relation de l'objet africain avec son milieu d'origine, faisant abstraction de l'évidente implication ethnologique ».

Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Art_africain_traditionnel