jeudi 12 mai 2011

la manif


Mais quelles sont leurs revendication?
En déclarant que les femmes devaient éviter de "s'habiller comme des salopes" pour ne pas se faire agresser sexuellement, Michael Sanguinetti, agent de police à Toronto, ne s'attendait certainement pas à la réaction en chaîne que sa remarque sexiste allait provoquer. L'agent de police canadien a tenu ces propos alors qu'il s'adressait à des étudiants lors d'un forum sur la sécurité organisé à l'université de York. Le policier s'est excusé et a été sanctionné. Cependant, plusieurs femmes qui considèrent que cette remarque est révélatrice du traitement inapproprié des victimes de violences sexuelles par les personnes chargées de faire appliquer la loi ont décidé de faire entendre leur voix. Quand Heather Jarvis et Sonya JF Barnet ont organisé une marche devant le département de police de Toronto en avril, elles ne se doutaient certaineme
nt pas que ce serait la première d'une longue série. Une fois de plus, ce sont Internet et les réseaux sociaux qui ont permis de rassembler autant de monde. Facebook et Twitter ont relayé l'appel à travers tout le Canada, mais aussi dans une dizaine d'États américains, au Royaume-Uni et en Australie. Plus d'une douzaine de marches ont déjà eu lieu. D'autres sont prévues tout au long de l'été. (Tous les rassemblements sont répertoriés ici et annoncés sur Twitter). Certaines personnes viennent en jean et en baskets, d'autres choisissent des tenues beaucoup plus sexy pour montrer que, aussi légèrement vêtue et provocante soit-elle, une femme a les mêmes droits que tous les autres citoyens.

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