lundi 21 février 2011
Zaho - C'est Chelou
mardi 8 février 2011
Paroles
Titre : Tsho
Artiste : Fally Ipupa
Transcription : John-boly Seya
Sangisa ba frère na yo
Bo salelanga jeûne
Ekomi’yo sala tour e rôle maya na douleur
Ba salelanga esakola ya maya
Motema na nga ekomi’yo vimba
Souci ya ba temps oyo mobimba y’otieeee….na motema na nga ya fragile.
Amour ezanga calendrier eyaka na tengo elingi
Ata bapesi mboma ya konie
Ata batie yo na SANA okoluka moto ya molongani
Lokola balingo’yango eza mingi epai na nga
Lolenge ba sende nayango ez’o tshuba nga boyebite
Tuna ata sango ndenge na changer
Ndenge absence nayo ekomisinga yololo yoyo…
Pour toujour yo mok’oyebi
Nini ozali kati’ ya motema na ngai
Nani azongisa yo-azongiselanga chérie na nga amemaka nga na mapata
Fololo na kabela lisusu nani Bigi……maee
Yomoni ndenge ba sekiseki nga
Yomoni ndenge ba tsholi tsholi nga
Yomoni ndenge ba sekiseki nga
Yomoni ndenge ba tsholi tsholi nga
Yo Bigi wana nazo mona yo
Mais pourtant soki na zui fusé na kokoma pene na yote
Regard ya Bigi ekomi ya ba félin
Miso na yo ekomi pio, ekomi’ yo benganangai
Lokola lilala oyo bafiba kala esila mayi
Ref:
Tsho-tsho tshooooo.
Nga na keyi na nga
Tsho-tsho tshooooo.
Nga na keyi na nga
Tsho-tsho tshooooo.
Nga na keyi na nga
Est-ce que posa nanga etikali
Ata litanga mokote yamoke eye epayi na yo
Poanga posa nayo etongi meke
Pena komi kobanga
Ke y’ozala lisusu ya ngai te
Ba moment inoubliable eleki trop yanga nayo
Ekopikola yo na motema nga ekoluka ko mema ndambo ya motama yango..
Oya lelo pasi eleki bisengo na sukali............
L'art Africain traditionnel
L'art africain traditionnel, qui fut aussi appelé « art nègrece», se subdivise en une multitude d'arts locaux. Les musées internationaux ayant longtemps négligé l'art africain[1], de ce fait la plupart des chefs d'œuvre sont entre les mains des collectionneurs privés et des marchands, et certains d'entre eux ont réalisé depuis les années 1980 de véritables fortunes. Après les diverses indépendances, beaucoup d'Européens étaient rentrés en Europe avec souvent d'importantes collections et peu à peu, leurs collections ont alimenté les marchés aux puces et les ventes aux enchères.
Photo: Wikipedia.fr
La diversité plastique de l'Art africain traditionnel montre une prodigieuse imagination et une intensité magique, révélant l'omniprésence du sacré — qui fascina quantité d'artistes et collectionneurs occidentaux au xxe siècle dont André Breton — et des rites complexes : cérémonies où se jouent la définition du pur et de l'impur, la perpétuation de la lignée, la légitimation des alliances, la force et la cohésion du clan.
La véritable passion de l'art africain se doit dans certains cas de respecter l'objet dans son intégralité, ce qui signifie donc par exemple d'accepter l'existence — sans se laisser impressionner — d'une couche de sang séché (croûte sacrificielle) recueilli au cours des sacrifices rituels. Aux dires des collectionneurs les plus passionnés, les traces laissées de leur utilisation confèrent à ces objets une puissance magique ou esthétique que les autres ne possèdent pas.
Parmi les objets usuels africains on peut aussi trouver des objets artisanaux tels que des poulies, des serrures de grenier, des échelles, des calebasses pyrogravées et des armes, des objets personnels (poupée de maternité, fétiche), mais aussi des objets comme des statues décoratives sculptées pour les villas des blancs dans les années 1950 et 1960, ou comme enseignes naïves des boutiques.
Ces objets sont des «faux» pour les puristes et les «ethnos» qui les méprisent, mais ces pièces, aujourd'hui patinées par le temps, se révèlent des choses, souvent très belles et très touchantes, d'un art réellement populaire, témoin d'un temps aujourd'hui révolu. Par exemple les statues dites «colons» représentent le «colon», l'homme blanc vu par l'homme noir, et sont souvent des statues pleines d'humour et de drôlerie (casque colonial, pistolet à la ceinture, mains dans les poches).
Cependant les faux d'aujourd'hui font des ravages, car dans de nombreux villages africains les artisans sont passés maîtres dans l'art de patiner le neuf, d'autant plus que selon les experts il devient impossible de retrouver aujourd'hui une œuvre majeure sur le continent. Tout est déjà en Europe, chez les collectionneurs (comme le bruxellois Willy Mestach), dans les familles d'anciens colons ou en Amérique dans les musées. Trouver un objet rituel étant devenu rarissime, il y a de nombreux vols concernant ces objets, liés à la découverte de cet art primitif. D'autre part, de nombreux «rabatteurs» écument les villages de brousse les plus éloignés pour inciter les villageois à leur vendre leurs objets usuels comme les statuettes, les masques ou les poupées. Lors de la mode des échelles de grenier Dogons, à la fin des années 1980, les antiquaires africains raflèrent toutes les échelles des villages et saturèrent le marché parisien, ils firent la même chose pour les serrures Bambaras. Dans les années 1990, des trafiquants volèrent des centaines de waka, des stèles funéraires de bois sculpté, placées sur les tombes des chefs de clans Konso.
Les gouvernements africains de leur côté laissent faire car ils ne manifestent pas beaucoup d'intérêt pour le marché de l'art africain et même le boudent, alors qu'une résolution prise par l'UNESCO interdit, depuis le début des années 1990, de faire sortir masques et statues du continent africain. Mais dans les faits, ni l'UNESCO, ni les gouvernements africains ne disposent des moyens d'endiguer l'hémorragie et de protéger ce patrimoine. De plus certaines critiques se sont élevées contre une telle mesure avec comme argumentaire de dire : « Rien n'interdit aux Européens, aux Américains ou aux Japonais de vendre leurs œuvres à l'étranger ou d'en acheter. Pourquoi ce droit serait-il interdit aux Africains ? ».
L'Afrique reste cependant un gisement artistique naturel d'importance majeure, car d'un bout à l'autre de ce vaste continent il existe des milliers de tombes millénaires contenant encore des dizaines de milliers d'objets à découvrir. Quelques musées africains, dont les États n'ont pas les moyens ni la volonté d'entreprendre des fouilles, tentent de s'organiser et de proposer aux marchands des fouilles mixtes ou conjointes avec comme but de conserver les pièces les plus exceptionnelles et au moins de pouvoir être intéressés aux ventes des objets collectés, afin d'avoir les moyens de mettre en œuvre une véritable politique d'acquisition.
Aujourd'hui l'art africain est une mine inépuisable d'inspiration pour les créateurs qui le réinterprètent mais « hors de son milieu, retiré de son contexte, non seulement géographique mais aussi social, l'objet perd son identité culturelle. (...) De la panoplie du "colonial" au mur du "collectionneur" associé aujourd'hui à l'art contemporain, on tend à oublier la relation de l'objet africain avec son milieu d'origine, faisant abstraction de l'évidente implication ethnologique ».
Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Art_africain_traditionnel